Nouvelle collection, Céline dit tout !

Si les mariées Céline de Monicault ont leur interview, Céline aussi a la sienne. Petit rituel, le questionnaire « nouvelle collection » pour tout savoir du processus créatif derrière les nouvelles robes et leurs inspirations…

Et parce qu’on n’arrête pas Céline, elle vous a même fait un live (à voir ici) pour vous présenter elle-même la collection !

-Quelle a été ton inspiration principale pour cette collection ?

La nouvelle collection s’appelle « REFLET ». Ce nom a beaucoup de sens pour moi. Sans réfléchir, j’ai toujours envie de répondre en premier : mes clientes !

Ce sont elles ma plus grande inspiration, nos échanges pendant les rendez-vous, leur corps dans les robes, leur rapport à ce corps devant la glace, les robes uniques imaginées avec certaines… Et puis toutes celles aussi qui n’ont pas choisi leur robe chez nous, que j’ai adoré rencontrer et qui suite à nos discussions ont fait émerger de nouvelles idées.

En deuxième, mon instinct. L’envie de ne plus réfléchir et de faire ce que j’ai envie : une collection plus inclusive. Une collection qui soit l’exact reflet de ce qu’est l’esprit de la maison. Il était indispensable pour moi que l’image de marque soit encore plus en accord avec mon discours au showroom. 3 modèles sont aujourd’hui disponibles en 52 au showroom.

Et en troisième, « Reflet » c’est aussi tout un travail sur mon obsession pour les reflets du ciel. Je l’ai retranscrit dans le choix des tissus et les détails : satin de soie, satin de soie plissé, gaufré, broderies, boutons…

-Quel type de mariée as-tu imaginé cette fois-ci ? 

J’ai écrit, il y a quelques années que j’avais imaginé une mariée « libre et décomplexée ». Cette phrase résonne toujours autant aujourd’hui.

Mon seul souhait, c’est également ma meilleure récompense, est de recevoir des messages de mes mariées après leur mariage me disant qu’elles se sont sentis belles. Belles aux yeux de leur amoureux, qu’elles ont oublié leur robe qui n’était qu’une seconde peau et que leur robe est très sale parce qu’elles ont dansé jusqu’au petit matin donc si j’avais une bonne adresse de pressing, je serais la meilleure.

-Qu’est-ce que tu t’aies dit quand tu as vu les prototypes pour la première fois ?

Beaucoup d’émotion car les premiers prototypes essayés étaient ceux de notre beauté, Charlotte notre mannequin (son interview c’est ici). 

C’était aussi beaucoup d’émotion pour elle et toute l’équipe. C’est toujours exaltant de commencer une nouvelle collection et encore plus quand on lance un nouveau projet. 

On prend un peu de récul, on regarde les personnes fantastiques avec qui on travaille. Je suis si reconnaissante de les avoir autour de moi.

-Qu’est-ce qui a changé entre ta toute première collection et celle-ci ?

Il y a des choses qui sont toujours là : la folie, l’envie de créer, de s’amuser, de rire. Les choses sont simplement plus ancrée, je ne fais plus de compromis avec mon instinct.

-Le plus grand challenge de cette collection ?

AHAHA !! La meilleure partie !!

L’organisation du shooting. Beaucoup de mails se sont croisés et perdus dans l’équipe administrative de la ville. Le lieu était booké 2 mois avant, à J-10 on m’annonçait que je n’avais plus de lieu. Alors que les billets pour toute l’équipe ainsi que les AIRBNB étaient bookés. 5 jours à essayer de tout réorganiser : lieu, déplacement, logements, intendance, DA…

J-5 : saut de joie sur mon vélo. Hystérie, tout va bien nous pouvons aller à Toulon.

J-2 : un des AIRBNB annule la réservation. Coup de chance, il reste un AIRBNB pour 9 personnes.

J-1 : Embouteillage : 12h pour Paris-Toulon en voiture. Je suis seule conductrice. Mais on a tellement rigolé dans la voiture avec mes meilleurs covoit’ : Lola, Inès et Pierre que c’est presque passé vite.

Jour J : La magie est là. Tout le monde est là ! Bonheur intense.

Merci à toute l’équipe de la Piscine de Toulon d’avoir pu nous ouvrir les portes de ce lieu dingue.

-Si tu devais n’en choisir qu’une ?

IMPOSSIBLE !!!!!! Elles ont toutes une raisonnance particulière pour moi.

Je crois que celle qui correspond le plus à ma personnalité est la Numéro 75 : sobriété/fausse pudeur/ détails.

-Celle qui devrait mettre le plus grand nombre d’accord ?

Olalala, je suis toujours étonnée par nos best sellers. Mes clientes ont toutes des personnalités tellement différentes que souvent beaucoup de robes sont au coude à coude.

-La robe la plus CMD, celle que tu n’aurais pas forcément imaginé créer ?

La robe la plus CMD est la Numéro 67 petite sœur de la 37 et 57 et celle que j’adore qui est un accident de patronage la Numéro 63. La magie de la sérendipité.

-De qui t’es-tu entourée pour donner vie à cette collection ?

Bien sûr Charlotte ma cheffe d’atelier, sans elle rien n’existe. C’est elle qui interprète mes dessins et drive tout l’atelier. 

Il y a la douce Mélissa qui est la seconde de Charlotte. C’est la petite perle de l’équipe.

Madame Li qui est la reine des monteuses.

Bien sûr tous mes fournisseurs et artisans qui m’aident toujours à trouver ce que j’ai dans la tête : tissu, boutons, ceintures, broderies… Merci à eux pour leur soutien, leur réactivité.

-Chacune de tes collections est illustrée par un shooting à l’univers bien particulier, peux-tu nous en dire plus sur celui-ci ?

-Ton plus beau souvenir de shooting ? 

Toujours plus! Tous les ans, on se remet en question avec Faustine, ma photographe. C’est elle qui trouve des lieux de dingue. Le mot est toujours de suivre son instinct, d’aller vers des lieux à l’architecture sublime où l’on peut jouer avec les lignes, les couleurs, l’ambiance avec toujours cette touche de nonchalance.

-Ton plus beau souvenir de shooting ? 

Le dîner du dimanche soir. L’équipe réunie seule dans l’enceinte de la piscine à manger des pizzas et boire du rosé sur les transats, à attendre que le soleil se couche et que la magie opère ! 

-Qu’as-tu envie que tes mariées se disent en disant « oui » dans l’une de ces robes ?

Quelles se sentent belles, telles qu’elles ont envie de l’être, simplement la version plus plus d’elles-mêmes !

Propos recueillis par Amélie Cosmao.